Blog Les amis des oiseaux - Club Canaris de Tournai: octobre 2009

Le jaseur Boreal



Oiseau de la famille des bombycillidae, du nom scientifique : bombycillia garrulus.
Depuis le début de cette année, des colonies de Jaseurs vivent en Belgique,
Par bandes de 10 à 30 oiseaux, la région des cantons de l’est, les Pays-Bas, la Flandre, ont été visitées par cette oiseau de la taille d’un étourneau, de couleur gris brun, la tête ornée d’une huppe, les ailes colorées de blanc, rouge et jaune, le dernier centimètre de la queue est jaune.
Il se nourrit de toutes sortes de baies, vit habituellement au nord de la Scandinavie, et niche dans la Taïga Sibérienne.
Cette migration rare est due à une surpopulation, et un manque de nourriture dans son habitat nordique.
On peut qualifier cette invasion suicidaire, pour le retour dans leurs quartiers de nidifications, la nourriture aura disparue à cause du gel et de la neige.
Le jaseur, peut être détenu en Wallonie, repris dans la liste des espèces communément élevés.
Il doit être bagué en Y 3,8 mm.
Son cousin, le jaseur du Japon repris comme exotique peut être détenu, sa différence principale avec le boréal le bout de la queue est rouge

VION M.

Elevage de la faune européenne.

ALIMENTATION
Les chardonnerets, tarins, sizerins, linottes.
Base mélange canaris,
Ajouter : 10% niger
5% graines de chardon
4% graines de laitue
10% graines de santé
3% cardy
3% sarrasin.

Les bouvreuils, verdiers, roselins, dur-becs.
Base mélange canaris,
Ajouter : 6% niger 3% avoine pelée
6% navette 3% tournesol strié
2% graines de lin 3% cardy
6% chanvre 3% sarrasin
1% oeillette 3% graines d’onagre
1% graine de laitue 1% graines de chicorée

Gros-becs , becs-croisés.
Base mélange canaris,
Ajouter : 5% chanvre
5% tournesol strié
5% cardy
5% sarrasin.
Un oiseau de taille moyenne à besoin de 4 grammes de graines par jour.
Cela est égal à 20 % de son poids.

Les graines germées.
La navette, le niger, le tournesol, germent rapidement.
Le sarrasin, le chanvre, le cardy, demandent plus de temps.
Procédé : 1. mettre à tremper une quantité absorbée en un jour, dans un bocal minimum 3h, maximum 12h.
2. rincer dans un chinois, égoutter +- 12h, éventuellement rincer de temps a autre.
3. verser dans une boite plate laisser reposer 12 à 24h à 20 degrés.
Le germe doit avoir 1 mm maximum.
Le fait de germer les graines double leurs valeurs en protéines.
Les graines peuvent être uniquement trempées, 12 h puis rincées et distribuées tel quelles ou mélangées à la pâtée.
Une autre recette consiste à faire éclater les graines surtout la navette, dans de l’eau bouillante les rincer, laisser refroidir et donner comme les graines trempées.

Nourriture animale

Riche en protéines.
Vers de farine, vers buffalos, sont disponibles congelés ou vivants ; Pinkies ou asticots préférable congelés.
Il est possible d’élever des vers de farine.
La nourriture animale est à distribuer en petite quantité avant l’arrivée des jeunes, puis en suffisance pour nourrir les jeunes.
Cette nourriture excite trop les parents, les mâles peuvent devenir violent envers la femelle ou les jeunes.
En nourriture animale fraîche ont trouve dans la nature pucerons, œufs de fourmis, petits escargots, sauterelles, mouchettes, peuvent être récolter et distribuées aux oiseaux journellement pour le nourrissage des jeunes.

Plantes sauvages

Capitules de pissenlit. Baies de sorbier.
Mouron des oiseaux. Framboises.
Laiteron. Groseilles.
Séneçon. Mûres
Renouée des oiseaux ; ect…
Bouse à pasteur.
Oseille sauvage.
Laitue montée.
Pas d’âne.
Toutes ses plantes peuvent être distribuée en saison, frais, récoltés du jour.
Certaines baies, comme le sorbier, framboises, mûres, groseilles, peuvent être congelés afin d’obtenir des réserves toute l’année.
Pour l’éleveur de becs-croisés une réserve de pomme de pins est nécessaire.

L’eau de boisson.

L’eau de distribution est de bonne qualité dans notre région, une fois par semaine il est bon de l’additionner de vinaigre de cidre à raison de 1 à 2 cuillères à soupe par litre d’eau.

Les produits de soin.

ESB3 : prévention contre la coccidiose et la lankastérellose. Dosage, 1,5 gr/ l, pendant 5 jours.
BAYTRIL 10% : antibiotique puissant. Dosage, 1ml/ l pendant 7 jours.
BAYCOX : anti-coccidien puissant. Dosage, 1ml/ l pendant 3jours, arrêter 5 jours, reprendre 3 jours
IVOMEC : antiparasitaire, (acariase, poux suceurs,)

Besoins alimentaires des oiseaux : les protéines

Actuellement et ce depuis pas mal d’années, de plus en plus d’éleveurs se spécialisent dans la reproduction de diverses espèces d’oiseaux, tant indigènes et /ou exotiques.
Pour l’obtention d’une certaine réussite dans ces différents élevages -outre les installations bien adaptées- il conviendra –dans la majorité des cas- de prévoir une alimentation tout aussi adaptée selon les oiseaux que l’on désire élever.
Car si pour l’élevage de canaris, mandarins et autres espèces dites « courantes », une bonne pâtée à l’œuf vitaminée suffit généralement, il n’en va pas de même pour certaines espèces plus « délicates ayant des besoins spécifiques et ce non seulement à l’élevage » mais aussi parfois en permanence.
Ces oiseaux « spéciaux » requièrent très souvent un apport relativement conséquent en complément alimentaire plus riche.
Et c’est ici que la place prise par les protéines devient primordiale, de toute première nécessité.

Que sont ces protéines, où les trouve-t-on, qu’apportent-elles

De par le fait de la structure très complexe des protéines, il ne sera pas, ici, fait mention des très nombreux éléments qui les composent car cela apparaîtrait trop technique.
Il faut néanmoins savoir que les bases principales des protéines sont les acides aminés dont il existe de nombreuses sortes et c’est d’ailleurs de l’association de ces acides aminés, « reliés » entre eux que se constitue une protéine.
L’azote étant également un constituant essentiel des protéines celles-ci sont aussi appelées « matières azotées ».

Sources principales de protéines

A. Protéines animales.
Poissons, œufs, viandes, larves, insectes divers tels que puceron, chenille, papillon, pinky asticot, buffalos, vers de terres, de farine etc. etc.

B. Protéines végétales.
Graines de plantes contenues dans des gousses telles que haricots, pois, fève, soja, luzerne, etc.
Dans les céréales aussi mais plus faiblement en général.
Les graines oléagineuses (huileuses) en contiennent également.
Les mélanges habituellement distribués sont aussi une source de protéines mais bien souvent l’équilibre n’est pas suffisamment respecté pour que ce soit un apport suffisant.

Besoins des oiseaux

Ces besoins en protéines peuvent être très variables et ne sont donc pas connus de façon précise surtout concernant les petits oiseaux de volières tant les espèces sont différentes.
On notera pourtant que pour certains élevages avicoles plus économiquement rentables, des recherches plus ciblées ont pu déterminer plus nettement les besoins en protéines (élevage de pigeons, poulets, etc.).
De toute évidence dans son milieu naturel l’oiseau trouvera –en principe- l’alimentation appropriée qui lui permettra en toute période de couvrir ses besoins.
En captivité ce sera à l’éleveur d’adroitement fournir ces compléments selon les oiseaux détenus et aussi selon les périodes de l’année (élevage, mue, période de repos, expo, etc.).
On retiendra aussi que les espèces dites « insecticides » auront quasi toute l’année un besoin permanent en protéines d’où parfois la difficulté de les maintenir en condition et qui plus est, de les élever.
L’amateur-éleveur devra l’être informé au préalable sur les besoins plus spécifiques de ces oiseaux insectivores afin de limiter les pertes et/ou les échecs à l’élevage.

Quelles protéines doit-on utiliser ? –animales –végétales ?

L’apport en protéines dans les élevages d’oiseaux de volières, est habituellement de source animale et on considère que généralement les protéines issues de poissons, viandes, vers, etc sont supérieures aux « végétales » et cela se vérifie en parties du fait de la présence dans les « animales » de le vitamine B12 qui favorise la croissance et normalement absente dans les sources végétales.
Néanmoins les études scientifiques ont démontré que si l’on ajoute de la vitamine B12 dans les protéines végétales cela les rendrait équivalentes aux protéines animales, si les équilibres en acides aminés sont respectés.
Tout ceci serait plutôt à laisser entre les mains de spécialiste et n’est ici mentionné qu’à titre informatif.
On retiendra encore que certains acides aminés sont dits « essentiels » et un supplément de ceux-ci est parfois utile et ce notamment au niveau de la méthionine, acide aminé soufré, important dans la formation complète et la « richesse» des protéines.
On peut se procurer cette méthionine en pharmacie sous forme de poudre à ajouter à la pâtée ou alors il existe des préparations en contenant, vendues aussi en pharmacie.
On notera qu’il est souvent préférable d’acheter ces préparations en pharmacie car celles vendues en oisellerie n’ont pas été bien souvent contrôlées de façon précises.

Excès de protéines

L’action des protéines donne lieu a la formation de déchets contenant l’azote de ces protéines brûlées.
Ces déchets sont éliminés par les reins mais si les protéines ont été distribuées en excès ces déchets appelés urates seront trop importants et dès lors les reins ne pourront les éliminer complètement et ces urates se fixeront sur certains organes (rate, foie, cœur, reins causant la goutte viscérale, maladie rapidement mortelle.)
Egalement aussi parfois la goutte articulaire telle qu’on l’observe chez les humains.
Cette dernière se remarque aux pattes le plus souvent avec des nodules (genre kystes) blancs, jaunâtre, et/ou rougeâtres.
L’oiseau atteint présentera de la diarrhée blanche, crayeuse, il ne mange quasi plus et assure ses besoins énergétiques en utilisant ses réserves de graisses.
On peut a la rigueur dans ce cas, rendre un peu d’appétit à l’oiseau en sucrant l’eau de boisson cela le soutiendra.
Bien évidemment toutes sources de protéines auront été supprimées (Pinky, vers de farine, etc.) dans la mesure du possible.
Un amaigrissement rapide interviendra sitôt les réserves de graisse épuisées et la mort s’en suivra.
Le traitement de ces gouttes est toujours aléatoire par médicaments, certains essais se sont avérés concluant avec le ZILORIC. 1comprimé à 100 mg/2 litres d’eau pendant 3 semaines.
Attention la colchicine employée pour la goutte humaine est toxique pour les oiseaux.
Mettre les oiseaux au régime est encore ce que l’on préconise le plus souvent ainsi que l’apport de verdure sans excès.
Par ailleurs, on estime que les espèces dites « granivores » -mais élevant leurs jeunes avec divers insectes ou autres préparations protéinées- seraient plus sujettes à ces gouttes viscérales et articulaires et qu’il conviendrait donc de diminuer progressivement la ration journalière de protéines après le 15ème jour de la naissance et donc un peu à la fois privilégier les graines mi-mûres et verdures (sans excès).
Cette façon de faire serait en somme une méthode de transition vers les graines sèches habituellement distribuées tout au long de l’année.
Personnellement il me semble que certains problèmes intestinaux observés à l’élevage seraient causés par ces excès (ventre gonflé, rougeâtre, bleuté voir noirâtre), alors que bien souvent on attribue ces dérangements à la coccidiose, salmonelles ou autres maladies plus connues.
De plus de par ces excès en protéines on constate parfois en même temps que ces « gouttes viscérales », un engorgement du foie causant des hépatites alimentaires, un traitement à la choline est dès lors indiqué.

Sources diverses de protéines

Ci-après voici à titre informatif une liste de produits contenant des pourcentages appréciables de protéines.
Pour tous ceux que j’ai essayé si je n’ai pu vérifier précisément leurs efficacités tout au moins je n’ai décelé aucune nocivité.
Ces produits sont souvent utilisés en aviculture de consommation (petit élevage) et aussi pour d’autres animaux d’élevages destinés à la consommation humaine.
Aussi pour l’élevage de poissons et dans les amorces pour la pêche en eau douce.
A- Farine de soja = 25% protéines = 10 à 20 % matières grasses.
B- Concentré de soja = 45 à 50 % protéines = 5 % matières grasses.
C- Soja gras = 35 à 40 % protéines = 35% matières grasses.
D- Isolat de soja = 90% protéines = 10 % matières grasses.

Remarques

Toutes ces dérives de soja donné à part sont peu appréciées. Dans la pâtée cela a « passé sans plus ».

E- Farine d’arachide (cacahuète) 35% protéines mais huileuse.
F- Farine de riz 20% protéine + amidon
G- Gluten de blé – dérivé à 80% de protéine + vitamine E
H- Farine de poisson – peu grasse selon les sortes de poissons. Odeur forte pas très agréable – 5 à 10% matières grasses. 75% à 85% de protéines - Très utilisée dans les élevages de beaucoup d’animaux et surtout volailles –
Aussi élevage de poissons et également pour la pêche en général.
I- Protéines de poissons de synthèse, déshydratées plus concentrées 85% à 90% de protéines solubles dans l’eau.
J- Caséïne de lait = farine blanche très riche mais coûteuse à incorporer en petite quantité dans la pâtée.
K- Caseïnate de calcium 95% de protéines aussi dans la pâtée en petites doses – assez coûteuse
L- Caseïnate de sodium farine à 90% protéines – coûteuse à utiliser en petites doses vues la présence de sodium.
M- Lactabulmine = Farine de lait 90% protéines.
J’ai utilisé avec un certain avantage ce produit tant dans la pâtée canari que pour les indigènes.
Attention par temps chaud cela surit plus vite.

Autres produits à base surtout animale.

Les produits pour chats et chiens, en croquettes granulés, en boite, etc. contiennent généralement un pourcentage élevé de protéines.
Certains de ses produits sont utilisés pour l’élevage de gros oiseaux (pies, corneilles, geais, rapaces, martins, etc.) et notamment pour certaines espèces que l’on pourrait qualifier de « carnivores ».

Conclusion.

J’ai voulu ici survoler les produits susceptibles d’intéresser les éleveurs et ce surtout pour informations.
Chacun et libre de les essayer, il ne devrait en principe y avoir de contre-indications importantes.
Quelques lectures et informations puisées çà et là et un peu de pratique m’ont permis de vous présenter sans prétention cet article que je qualifierai d’alimentaire.

A une prochaine fois ; Bien sportivement.
Claude Fermont

Le serin Cini


(serinus serinus)

Comme son nom l’indique, cet oiseau fait partie de la famille des serins comme le canari.
Certains auteurs d’ouvrages ornithologiques mentionnent d’ailleurs qu’il serait à la base de beaucoup d’espèces de serins et plus particulièrement l’ancêtre des serins des Iles Canaries dont sont issus nos canaris actuels.
C’est un oiseau trapu de petite taille, assez commun en Belgique. On le rencontre dans les jardins, vergers, parcs, terrains en friches. Et de plus, il s’adapte très bien en milieu urbain boisé.

Le cini à une aire de distribution englobant quasi toute l’Europe, du sud au nord (rare en
Scandinavie) ainsi qu’en Afrique du nord.
Aucune sous espèce. répertoriée même si l’on observe en nature des variantes dans la tonalité des couleurs. Cela provient du fait que comme chez le canari, il existe des sujets intensifs et schimmels et donc certains oiseaux apparaissent plus jaunes vifs, les schimmels étant moins éclatants.

Sa nourriture est essentiellement granivore, graminés sauvages, aulne, bouleau, pin, laiteron, bourse à pasteur, mouron blanc, séneçon, pissenlit, ect… et également de petits insectes, tels les pucerons, mouchettes et petites larves.
Le nid est un chef d’œuvre habituellement construit dans les arbres, taillis, et ronces, la hauteur de celui-ci étant variable et très difficile à déceler.
La ponte comporte 3 à 5 œufs, couvés pendant 11 à 13 jours.
Les jeunes sont nourris de graines mi-mûres et également d’insectes. Ils quittent le nid vers le 16ème jour, et sont indépendants vers le 35ème.
Généralement 2 nichées par an, quoique dans les pays du sud, on enregistrerait une 3ème couvée, question de climat je suppose.
Le serin cini est un chanteur infatigable, un vrai Caruso et son chant très aigu peut s’entendre toute l’année
En période d’élevage, le mâle effectue des parades nuptiales acrobatiques très spectaculaires en vol, un peu comme le verdier d’Europe.
Bien que sociable, chaque couple dispose de son propre territoire, bien défendu.

EN VOLIERES

C’est un oiseau assez bien représenté dans nos volières, moins couramment élevé que d’autres espèces plus colorées.
Son élevage est portant relativement aisé, car il ne demande pas de nourriture spéciale et les insectes ne sont pas vraiment de première nécessité, comme j’ai pu personnellement le constater.
Bien souvent, le couple se satisfera de graines sauvages mi-mûres, de la pâtée à l’œuf, pain et d’un mélange de graines adapté à la faune européenne ; il ne dédaignera pourtant pas les petits insectes.
Si son élevage en volières individuelles est conseillé, cela peut se faire également en volières communes, ainsi qu’en cages d’élevage spacieuses garnies de bouquets touffus, si l’on possède des sujets bien acclimatés et calmes.
En volière, des plantations ou bouquets naturels ou artificiels, suspendus seront les bienvenus pour l’édification du nid.
Les matériaux habituels pour canaris conviendront très bien , mais un apport de mousse, ouate, plumets de pissenlits ou chardons est nécessaire à la finition duveteuse du nid.
Les cinis sont de très bons nourriciers tant le mâle que la femelle, et de plus le débaguage est plutôt rare, (bague A 2 mm) et ce baguage s’effectuera assez tardivement sans problème.
Selon le climat on peut espérer 3 nichées, si l’on procède comme pour les exotiques et les canaris, dans un milieu artificiel, chauffé et éclairé adroitement.
De part sa proche parenté avec le canari, les croisements avec ceux-ci sont très courants, et les hybrides mâles sont généralement féconds, pas les femelles ou alors exceptionnellement ??? .
De ce fait certaines couleurs de nos canaris ont pu être transmises au serin cini à partir de ces hybrides féconds porteurs de ces diverses et nombreuses mutations obtenues chez les canaris.
On pourrait donc admirer des cinis, bleus, isabelles, bruns, agates, satinés, pastels, etc… et en diverses combinaisons de ces couleurs mutantes entre-elles.
Ces cinis mutants ne sont pas légions, ce qui peut de prime abord, paraître surprenant, étant donné que cet oiseau se prête admirablement aux hybridations avec le canari « Pourquoi si peu de cinis mutants »
Si les hybridations avec le canari sont nombreuses, on ne rencontre que très peu de croisements de cinis avec des espèces telles que tarin, linotte, chardonneret, sizerin, ou autres exotiques.
Peut-être que ce cini au plumage discret ne permet pas l’obtention de croisements spectaculaires, et que dès lors peu d’éleveurs s’y intéressent, ou alors le cini n’est pas enclin à s’accoupler avec d’autres espèces.
On notera également que le serin cini est un oiseau fragile et que toutes formes excessives d’humidité, et de courants d’air lui seront préjudiciables. Sa durée de vie même en milieu protégé est généralement assez courte, de 3 à 5 ans.
Voilà donc ici, quelques propos relatif aux mœurs du cini, propos en majorité issus d’expériences personnelles.

EN EXPOSITIONS

Sa présence aux concours, se résume bien souvent à quelques exemplaires.
En cause, ses coloris plutôt discrets et la difficulté à calmer ces oiseaux.
De plus, bien souvent il doit concourir dans la même série, avec d’autres espèces, sélectionnées plus rigoureusement et obtenant de ce fait les meilleurs pointages.

REMARQUES

Dans les pays du sud de l’Europe, Italie, Espagne on a utilisé les cinis afin de transmettre certaines de ses caractéristiques aux canaris, notamment la striure plus longue et soutenue.
Actuellement, il n’est pas rare de rencontrer, des « canaris » de petite taille bien striées, mais ayant une tête rappelant celle du serin cini.

CONCLUSION

Cet oiseau agréable est en quelque sorte notre canari Européen ainsi parfois dénommé, dans certaines revues ornithologiques et on ne peut qu’espérer, qu’à l’avenir les éleveurs d’indigènes, accordent un peu plus d’intérêt à ce charmant petit serin.


Cl. FERMONT .

Tableau génétique

♂ Noir (homozigote)

♀ Noire ♂et ♀ Noirs purs

♀ Agate ♂ Noir/agate
♀ Noire

♀ Brune ♂ Noir/brun
♀ Noire

♀ Isabelle ♂ Noir/isabelle
♀ Noire

►Noir/agate

♀ Noire ♂ 50% Noirs purs ♀ 50% Noires
♂ 50% Noirs/agate ♀ 50% Noires/agate

♀ Agate ♂50% Agate ♀ 75% Agates
♂50% Noir/agate ♀ 25% Noires

♀ Brunes ♂ Noirs/brun ou/isabelle
♀ Noires ou Agates

♀ Isabelles ♂ Noirs/Isabelle ou Agate/isabelle
♀ Noires ou Agates


►Noir/brun


♀ Noire ♂ Noirs purs ou /brun

♀ Agate ♂ Noirs/agate ou passe-partout (P.P.)

♀ Brune ♂ Noirs/brun ou Bruns purs

♀ Isabelle ♂ Noirs/isabelle et/ou brun
♂ Bruns/ isabelle
Toutes les femelles seront verts ou brunes

►Noir/isabelle ou P.P.

♀ Noire ♂ Noirs purs ou P.P.

♀ Agate ♂ Noir/isabelle ou /agate
♂ Agate/isabelle

♀ Brune ♂ Noir/brun ou/isabelle
♂ Bruns purs ou/isabelle

♀ Isabelle ♂ Isabelle
♂ Noirs, agates, bruns/isabelle

Les femelles peuvent être noires, agates,brunes ou isabelles

♂ Agate pur (homozigote)

♀ Noire ♂ Noirs/agate

♀ Agate ♂ Agates

♀ Brune ♂ Noirs P.P.

♀ Isabelle ♂ Agates/isabelle

Toutes les femelles seront agates


♂ Agate/isabelle

♀ Noire ♂ Noirs/agate ou P.P.

♀ Agate ♂ Agates purs ou/isabelle

♀ Brune ♂ Noirs/isabelle
♂ Bruns/isabelle

♀ Isabelle ♂ Agate/isabelle ou isabelle pur
Toutes les ♀ seront Agates ou Isabelles

♂ Brun pur (homozigote)

♀ Noire ♂ Noirs/brun
♀ Agate ♂ Noirs P.P.
♀ Brune ♂ Bruns
♀ Isabelle ♂ Bruns/isabelle
Toutes les ♀ seront brunes

♂ Brun/isabelle

♀ Noire ♂ Noires/brun et ou/isabelle
♀ Agate ♂ Noirs P.P.
♂ Agate/isabelle
♀ Brune ♂ Brun pur et ou/isabelle
♀ Isabelle ♂ Brun/isabelle
♂ Isabelle
Toutes les ♀ seront brunes ou isabelles

♂ Isabelle (homozigote)

♀ Noire ♂ Noirs/isabelle P.P.
♀ Isabelle

♀ Agate ♂ Agates/isabelle
♀ Isabelle

♀ Brune ♂ Bruns/isabelle
♀ Isabelle

♂ Isabelle ♂ et ♀ Isabelles

Calendriers des réunions 2009-2010

Le 13 Novembre 2009 : hybridation, de l'élevage à l'exposition.

Le 11 décembre 2009 : préparation de l'exposition annuelle.

Les 25, 26 et 27 décembre 2009 : exposition et bourse à Don Bosco (Tournai)